LIRE LA BIBLE – BIEN DOSER LA BIBLE AVEC NOS ENFANTS

Se nourrir de la Parole de Dieu est vital, sans quoi on meurt et ça serait vraiment dommage. Jérémie 15:16 nous invite à La dévorer affirmant qu’Elle est source de joie et d’allégresse. On ne sera jamais trop joyeux et si on a trop de joie ou d’allégresse, rien ne nous interdit d’en communiquer aux autres.

Il est tout de même important de rester attentif à ce que nous dévorons ou voulons faire dévorer aux autres, surtout aux enfants et encore plus à nos enfants. Trop peu nous laisse sur notre faim et trop, risque de nous faire exploser ou de faire exploser nos enfants. Tout est une question de dosage, un bon dessert est plaisant, trop de dessert peut faire mal à notre balance, à nos dents ou pire encore : la crise de foi(e).

Forcer, obliger, contraindre n’est pas trop d’actualité et peut faire beaucoup de dégâts. Par contre, démontrer les effets positifs de la Parole en nous les adultes reste la meilleure des publicités. J’aimerais nous sensibiliser, nous les adultes, à bien nous nourrir, à machouiller la Parole et la vivre avant de vouloir s’en servir pour transformer nos enfants. Le risque étant de les déformer en leur demandant de vivre ce que nous ne vivons que partiellement.

Voici quelques clés / questions :

  • Nos enfants nous voient-ils lire la Bible régulièrement ?
  • Est-ce que nous leur disons ce qu’ils doivent lire ou est-ce que nous leur demandons s’ils ont compris et qu’est-ce qu’ils ont compris afin de s’en réjouir ensemble ?
  • Partageons-nous avec eux ce qui nous touche ou nous défie personnellement dans nos lectures ?
  • La Bible est-elle une référence dans nos vies ?
  • Vivons-nous ce que aimerions qu’ils vivent, dans le sens de nous-mêmes mettre en pratique la Parole ?
  • Sommes-nous conscients qu’ils sont uniques et qu’ils vont vivre leur développement à leur rythme et que Dieu est notre principal partenaire pour y arriver ?

On pourrait poursuivre et vous avez certainement vos clés et questions. Imaginez que vous vous rendiez dans un magasin et que le vendeur vous vante les mérites d’un produit “miracle”. Au moment où vous lui posez la question de savoir si lui-même possède ce produit, qu’il vous réponde : “moi, mais non, ça sert à rien, pourquoi voulez-vous que j’en ai un” ou “oui je l’ai aussi acheté, mais finalement, je l’ai rangé dans un coin, je ne me souviens même plus où”. Que penseriez-vous ? Vous voudriez vraiment acheter ce produit “miracle” ?

Sous-alimenter ou gaver spirituellement nos enfants peut avoir des conséquences durables. Les enfants partagent souvent les passions de leurs parents, moins ce qui les écrasent ou les obligent. Faisons de la Parole mise en pratique notre priorité no 1 et cela suscitera de l’intérêt chez nos enfants. Les enfants ont besoin de découvrir l’évangile à papa et/ou l’évangile à maman, nos expériences à nous et pas uniquement l’Evangile “en général”. Lire un livre de cuisine est bien moins passionnant que de déguster un bon repas réalisé à l’aide de ce livre. Imposer la lecture d’un livre de cuisine à nos enfants sera bien moins profitable que de l’ouvrir et réaliser ensemble la recette. Et ça sera encore plus percutant si c’est un moment de plaisir.